Mademoiselle Annabelle 5 : Nous t'aimerons toujours
Annabelle et les autres femmes continuèrent souvent à jeûner ensemble et à contrôler leur poids de façon excessive, jusqu'au jour où un nouveau décès survint. Il y eût une enquête et les autorités découvrirent le groupe secret. On arrêta Annabelle qui était bien évidement la meneuse et elle fût jugée, une fois de plus, mais cette fois-ci pour avoir entraînée de jeunes femmes innocentes dans une longue décente aux enfers. Après un court procès, ils en déduisirent qu'Annabelle était également une victime et qu'elle était malade. On l'enferma pour la faire reprendre des forces en mangeant.
Annabelle, bien évidemment, refusa de se nourrir et recrachait tout ce qu'on lui mettait dans la bouche. Les filles de son groupe l'encourageaient dehors en lui hurlant de ne pas craquer et de ne pas céder à l'appel de la nourriture. Ce qu'elle fît avec une certaine allégresse : pour une fois que l'on s'occupait que d'elle, elle était heureuse. Malheureusement pour elle, elle sortait d'un jeun de plus d'une semaine et demi et la semaine de plus qu'elle passa au centre où l'on essayait de la soigner eût l'effet inverse. Elle mourût peu de temps après son entrée. Pensant que cette nouvelle démembrerait le groupe, les autorités laissèrent tranquille les autres filles et clôturèrent leur enquête.
A l'enterrement d'Annabelle, ses proches et ses amis étaient présent. Sa mère était en larme, elle ne comprenait pas pourquoi sa fille s'était rendue malade à ce point. C'était…oui…c'était inimaginable que l'on puisse en arriver là. Ses amies du groupe étaient là aussi, dispersées dans le cortège qui amenait la jeune femme à sa dernière demeure comme ils disaient durant la messe. Après que le cercueil se sois retrouvé sous terre, les personnes présentent lui rendirent un dernier hommage puis repartir laissant derrière eux des sillons de larmes. Seules restèrent les « amies » d'Annabelle restèrent devant la tombe maintenant recouverte d'une grande plaque de marbre avec les éternelles « A mon enfant », « A ma sœur », « Regrets éternels » « Tu es partie trop tôt mais reste dans nôtre cœur ». Une des filles sortie de sa poche, un petit poème qu'elle avait écrit et le déposa sur la tombe :
A toi que nous regretterons
Notre amie est partie pour de bon
Annabelle, pour toujours nous t'aimerons
Elles restèrent un moment à contempler le petit mot et se regardèrent toutes en souriant, le sourire que l'on a lorsque l'on sait que c'est la dernière fois que l'on se voit. Et sans un mot, sans un bruit quelconque, les filles se dispersèrent dans le vent glacé de l'automne.